Les habitants de San, surtout dans la zone où nous travaillons, la réduction de sachets en plastique dans les rues est très visible. Auparavant, au-delà des dépotoirs, on voyait du plastique partout dans les rues. Présentement, c’est très rare d’en avoir dans les environs. Les collecteurs de plastiques sont obligés d’aller très loin pour en trouver.
"Pour l’instant nous avons produit environ 70 table-bancs dans le cadre de notre formation qui sont stockés en attente d’être vendu. Dès qu’on commence le processus de vente, nous percevrons au moins un salaire équivalent au smic malien ce qui me réjouit.»
La mise en place du projet avait trainé à cause de la crise sanitaire liée à la Covid 19. Présentement, les effets se sont atténués au Mali et au Burkina Faso, ce qui fait que les frontières sont réouvertes et notre formateur a pu venir ici pour achever la formation. »
Les sachets plastiques
Le plastique prend des centaines d’années pour décomposer. Il s’incruste dans le sol et dégage des gaz toxiques pendant sa décomposition. Ces plastiques ainsi que ces gaz toxiques sont nuisibles pour la faune, la flore et les êtres humains.
La valorisation des sachets plastiques est une activité méconnue et presque inexistante au Mali. Alors quand ce projet a été initié par la Fondation Strømme dans la région de Ségou, cercle de San, les dirigeants de la mairie de San étaient ravis. Aujourd’hui, ils témoignent de leur gratitude et aide à la réussite inconditionnelle de cette activité.